Villes alentours

Beaune était la résidence des Ducs de Bourgogne jusqu’au 14e siècle, avant qu’ils ne changent pour Dijon. La charte originale des libertés communales accordée par le Duc Eudes en 1203 se trouve dans les archives de la ville. Les fortifications et les tours, encore existantes aujourd’hui, ont été construites au 15e siècle. Après la mort du dernier Duc de Bourgogne Charles le Chauve en 1477, Louis XI a voulu annexer la ville. Ce n’est qu’après un siège de 5 semaines que la ville se rend.

Source : Guide Michelin : Bourgogne et Jura, le guide Vert.

En 1137, un terrible incendie a ravagé la ville. Le changement est survenu quand le duché est devenu partie intégrante du Royaume de France. La population s’est soulevée contre l’annexion par Louis XI et a souffert face aux attaques des armées du Roi, mais cette résistance a abouti à certaines concessions : L’Etat de Bourgogne (assemblée régionale représentée par le Clergé, la Noblesse et le Tiers Etat) est maintenu dans l’ancien Palais des Ducs, avec plusieurs autres privilèges comme le déplacement du Parlement Bourguignon de Beaune à Dijon. Le Roi a visité l’église St Bénigne en 1479 et a juré solennellement de préserver « les libertés, protections, droits et privilèges » du duché. De plus, il a fait construire des fortifications, une forteresse et a nommé un gouverneur dans la région.

Au milieu du 9e siècle, un petit groupe de moines s’installe à Vézelay. Après la destruction du monastère pendant l’invasion Viking, un nouveau Monastère est construit sur une colline et peut être facilement protégé. Le Pape Jean VIII a consacré les fondations de l’abbaye de Vézelay en 878.

L’abbaye était à son apogée lorsque Saint Bernard a prêché la Seconde Croisade à Vézelay le 31 Mars 1146 en présence du Roi Louis VII et de tous les puissants barons. Son appel a été reçu avec enthousiasme par la foule qui a entreprit le voyage jusqu’à la Terre Sainte. Pendant plus d’un siècle, l’église a abrité les reliques de Marie Madeleine. Vézelay était alors l’une des plus grandes places de pèlerinage et le début de l’une des 4 routes qui menaient les marchands et les pèlerins à travers la France jusqu’à St Jacques de Compostelle.

Source : Guide Michelin Bourgogne et Jura, le Guide Vert

Ses rues étroites avec ses vieilles maisons, ses fortifications et ses remparts rappellent sa grandeur d’antan. À l’Abbaye de Flavigny, on trouve toujours les bonbons à l’anis, créés au 9e siècle.

Source : Guide Michelin Bourgogne et Jura, le Guide Vert

Entre juin et septembre, « Les rencontres musicales du Noyers » sont appréciées par les amoureux de la musique. À travers la ville, vous pouvez admirez les maisons à colombages du 14e et du 15e siècle sur la place de l’Hôtel de Ville, la maison voûtée en pierres et le manoir sur la place du Marché au blé, la tour carrée de l’église Notre-Dame et suivez la rue du Poids du Roy jusqu’à la petite place de la Petite Étape aux Vins. Depuis la place du Grenier à sel, un passage mène aux bords arborés de la rivière qui offrent un chemin plaisant pour une balade et l’occasion d’admirer les 7 tours défensives de la ville (23 à l’origine).

Source : Guide Michelin Bourgogne et Jura, le Guide Vert

La foire du village en l’honneur de Saint Vincent, patron des vignerons, en novembre et janvier, fait renaitre l’activité commerciale d’antan.

Source : Guide Michelin Bourgogne et Jura, le Guide Vert

Avallon était un puissant bastion pendant le Moyen Âge et une ville clé de Bourgogne : celui qui voulait conquérir le duché de Bourgogne devait prendre Avallon. En 1432, Jacques d’Espailly, connu sous le nom de Fort-Epice et son groupe de mercenaires de la région Nivernaise ont envahi plusieurs châteaux au sud de la Bourgogne. Protégés par les fortifications, le peuple d’Avallon ne se sentait pas menacé, cependant Fort-Epice a pris le garde par surprise, a escaladé les murs et a pris la ville. Appelé à la rescousse, le Duc de Bourgogne, perce les fortifications, lance une attaque mais se voit contraint de retirer ses troupes. Furieux, il fait appel à des chevaliers et arbalétriers, après quoi, Fort-Epice a disparu par l’une portes donnant sur la rivière, abandonnant ses hommes et la ville.

Source : Guide Michelin Bourgogne et Jura, le Guide Vert

Au dessus des maisons et d’une cascade de jardins, s’élèvent les grandes tours rouges du Château fort et la fine flèche de l’église Notre Dame. Semur est devenue un point fort du duché au 14e siècle quand la citadelle a été renforcée par des remparts et 18 tours. L’église de Notre Dame a été fondée au 11e siècle, reconstruite au 13e et 14e siècle. Plusieurs chapelles ont été ajoutées au 15e et 16e siècle sur l’aile Nord puis fut l’objet d’une restauration par Voillet le Duc (1814-1879).

Source : Guide Michelin Bourgogne et Jura, le Guide Vert